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TIGRE I TAMIYA 1/25

Voici la réalisation d’un kit TAMIYA d’un char Tigre I au 1/25. Une echelle peu courant qui révèle un modèle de haute qualité, avec une belle gravure et des détails de finitions corrects. Il s’agit d’un montage direct de la boîte sans ajouts…

Je n’ai pas voulu me cantonner à un montage strict et j’ai voulu le représenter sur une scène avec une décoration hivernale. Il s’agit du Tigre I « S04 » du Lt WITTMAN.

A   B

C   D

E   F

G   H

I   J

K   L

M   N

O

  Le montage :

Il s’est déroulé sans surprise avec des assemblages parfaits et une notice clair (bien qu’en anglais)… La peinture, à la base, est un camouflage trois tons : beige / marron / vert foncés. Puis une fois la peinture réalisée, le kit a été vernis. Ensuite il a été recouvert d’un voile de peinture blanche « gratté » au pinceau afin d’obtenir l’effet de lavis blanc.

Le kit a également été patiné avec un mélange de colle blanche / Eau et peinture marron, afin de simuler des projections de terre / neige. 

La neige : Elle a été réalisée par saupoudrage de bicarbonate alimentaire, recouvert de vernis brillant.

L’eau : elle a été réalisée à partir de suppositoire de glycérine fondu (préparations du fond en gravier au préalable).

Le décor : Réalisé avec un assemblage de polystyrène, recouvert de plâtre de Paris. La végétation a été réalisée à partir de filasse de plombier, herbes sèches et feuilles séchées passées au mixeur.

Le pont : Il a été réalisé à partir d’une feuille de carton plume.

Merci pour vos commentaires….

 

Un peu d'histoire :

Le Tiger I (Tigre I), diminutif de Panzerkampfwagen VI Tiger Ausführung E - Sonderkraftfahrzeug 181, char d’assaut lourd allemand en service de 1942 à 1945, est l'un des chars les plus connus de la seconde guerre mondiale, bien qu'il n'ait été que peu produit par rapport au T-34 soviétique ou au Sherman américain.

Ce sont ses dimensions, ses lignes très carrées, sa résistance au combat, sa puissance ainsi que les équipages expérimentés l'ayant mené au feu qui ont marqué les esprits, notamment du fait de la propagande allemande.

Son développement a commencé en 1937 et, quand il apparaît pour la première fois sur le front, le 29 août 1942, près de Léningrad, le Tigre I est le char techniquement le plus avancé, le mieux protégé et le plus puissant aligné par l’axe, affichant une mobilité limitée mais exceptionnelle pour un engin qui fait plus de deux fois le poids de ses prédécesseurs et de la majorité de ses adversaires chenillés. Mais le char lourd, outre sa production faible, a pâti tout au long de sa carrière de sa mécanique très fragile réduisant considérablement sa disponibilité au feu, et qui, avec sa faible autonomie et son poids excessif, compliquait sa mise en œuvre opérationnelle.

Construit à seulement 1 350 exemplaires, il n'a été que rarement endivisionné mais plutôt engagé dans des unités indépendantes.

Hauteur : 2,88 m - Longueur totale : 8,24 m - Largeur totale : 3,73 m (sans garde boue : 3,15 m) - Longueur de la caisse : 6,30 m - Garde au sol : 0,47 m

Les premiers Tigres sont envoyés sur ordre de Hitler sur le front de Léningrad au sein de la chwere Panzer Abteilung 502; leurs débuts voient les immenses espoirs portés en eux momentanément déçus. Manque de préparation des équipages et des chars et utilisation sur un terrain peu favorable expliquent cette première déconvenue.

Durant la bataille de Normandie, un bataillon de 45 Tigres fut entièrement perdu, les chars étant détruits ou abandonnés par les équipages à la suite notamment des attaques aériennes des Alliés, des pannes d'essence et des problèmes mécaniques. L'une des figures légendaires reste le SS Haupsturmführer (Capitaine) Mickael WITTMANN qui, en deux ans, avait détruit pas moins de 138 chars et canons d'assaut alliés, dont 117 avant d'arriver en Normandie.

Beaucoup moins connu, Kurt KNISPEL aurait eu 168 victoires. Cependant ces chiffres, issus de la propagande de l'appareil nazi, sont à prendre avec beaucoup de recul. La propagande russe ou allemande de l'époque ayant pris l'habitude de créer de tels modèles héroïques. Ceux-ci ont ensuite été réutilisés, dans l'après-guerre, à des fins de propagande antisoviétique et ne sont ni vérifiés ni vérifiables.

Quelques unités capturées servent brièvement dans l’armée blindée et la cavalerie française.

 

 

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